Sabrina Carpenter, “Short n’ Sweet” : Pourquoi le rapport des femmes à leur sexualité reste encore un champ de bataille

Sabrina Carpenter, “Short n’ Sweet” : Pourquoi le rapport des femmes à leur sexualité reste encore un champ de bataille

Alors que Sabrina Carpenter électrise l’Internet avec son album Short n’ Sweet et ses clips sulfureux, la popstar américaine se retrouve une fois de plus au centre d’un débat bien plus vaste que ses refrains sucrés : peut-on être une femme moderne, libre et sexy sans être jugée hypocrite, soumise, ou provoc’ ?

L’érotisme pop toujours sous surveillance

Avec Please Please Please et Espresso, Sabrina joue sur les codes : corset rouge, chaînes, regards caméra, jeux de soumission. Résultat ? Une avalanche de critiques… venant parfois d’autres femmes.
Certaines dénoncent une stratégie commerciale sexy-centrée, d’autres s’insurgent : « pourquoi vendre son corps pour exister artistiquement ? »

Mais est-ce bien ce qu’elle fait ? Et pourquoi une femme qui assume son corps dérange encore autant en 2025 ?

Une société qui veut le contrôle… mais en silence

Ce qui gêne ? Ce n’est pas le sexy en soi — c’est le contrôle.
Quand une femme reprend la narration, choisit les caméras, les mots, les vêtements, et dit "je suis celle qui décide"… cela crée un bug dans le système.

On consomme pourtant à l’excès des contenus sexualisés : OnlyFans, clips, stories, pubs. Mais dès qu’une femme revendique son plaisir, son audace, ou même son second degré sexy, elle devient :

« une mauvaise influence »

« un produit »

« une provoc »
👉 Mais rarement une artiste.

Les injonctions paradoxales pèsent surtout sur les femmes

En 2025, les femmes doivent encore jongler entre respectabilité et désirabilité :

Sois sexy… mais pas trop.
Sois libre… mais pas nue.
Sois féministe… mais habille-toi "correctement".

Des millions de femmes consomment du contenu sulfureux, suivent des modèles ultra sexualisés… mais jugent celles qui s’exposent.
Hypocrisie ou réflexe de protection patriarcal intégré ?

🧠 Et si le vrai féminisme, c’était de choisir librement ?

Le débat ne devrait plus être : "trop sexy ou pas ?", mais plutôt :

Qui choisit ?

Pour qui tu le fais ?

Et est-ce que tu te sens libre en le faisant ?

Sabrina Carpenter joue un rôle : celui de la blonde glamour, pop, mutine, avec un clin d’œil. Et c’est ça la clef : elle joue, elle contrôle, elle assume. C’est là que le féminisme commence : dans la liberté du script.

💬 Ce qu’il faut retenir

✔️ Être sexy n’annule pas l’intelligence.
✔️ Affirmer sa sensualité ne fait pas de toi une mauvaise féministe.
✔️ Le vrai problème, c’est le regard social – pas la mini-jupe.
✔️ Les femmes doivent pouvoir incarner toutes les nuances : sages, sensuelles, audacieuses ou discrètes, sans être rangées dans des cases.

💥 Et toi, tu penses quoi ?

Est-ce qu'on est trop dures entre femmes ?
Est-ce que la société nous force à juger avant de comprendre ?

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