
Violences sexistes dans les transports : une insécurité quotidienne pour les femmes
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🚇 Violences sexistes dans les transports : une insécurité quotidienne pour les femmes
Dans les métros, les bus, les tramways, les gares… une réalité glaçante persiste. Selon une étude menée pour la RATP, 90 % des femmes âgées de 18 à 25 ans affirment avoir déjà été victimes de violences sexistes ou sexuelles dans les transports en commun. Un chiffre alarmant qui révèle une insécurité permanente dans des lieux censés être publics et sûrs.
🚨 Une insécurité banalisée
Regards insistants, attouchements, harcèlement, insultes, propositions obscènes… Ces violences surviennent à toute heure, même en pleine journée. D’après l’Observatoire national des violences faites aux femmes, 80 % des filles de 15 à 18 ans ont déjà vécu ce type d’agression. Les transports deviennent des zones de tension, où les femmes développent des stratégies de survie dès le plus jeune âge.
📊 Des chiffres qui interrogent… et qui accusent
Ces données ne sont pas anecdotiques : elles traduisent un phénomène systémique. La banalisation de ces violences, leur fréquence et leur invisibilisation ont des conséquences graves sur la santé mentale et la liberté de mouvement des femmes. En 2024, 91 % des victimes de violences dans les transports étaient des femmes, et 99 % des mis en cause étaient des hommes.
🧠 Conséquences psychologiques : la peur comme compagnon de route
Pour se protéger, certaines femmes changent d’itinéraire, évitent les transports le soir, portent des vêtements amples ou simulent une conversation téléphonique. Ces adaptations constantes ont un coût psychologique réel : anxiété, stress chronique, sentiment d’insécurité, renoncement à certaines activités.
🛠️ Que faire ? Des solutions concrètes
Face à cette réalité, plusieurs mesures sont nécessaires :
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Former le personnel à la reconnaissance des signaux d’alerte et à la prise en charge des victimes
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Multiplier les campagnes de sensibilisation visibles et régulières
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Améliorer les systèmes de signalement : boutons d’alerte, numéros d’urgence, applications mobiles
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Cesser de responsabiliser les victimes et reconnaître la gravité des faits
Des dispositifs comme la descente à la demande dans les bus après 22h, les marches exploratoires avec des usagères, ou le numéro d’urgence 3117 sont déjà en place dans plusieurs réseaux.
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