Violences sexuelles et réseaux sociaux : le procès du chanteur M.O.B
Qui est Charley Cazal aka M.O.B ?
Charley Cazal, connu sous le nom de scène M.O.B, est un chanteur martiniquais jugé à partir du 8 avril 2025 pour de multiples faits de violences sexuelles, viols, séquestrations et menaces perpétrés entre 2015 et 2021.
Quels sont les faits reprochés à Charley Cazal ?
Le chanteur est accusé d’avoir ciblé plusieurs jeunes femmes, certaines mineures, via les réseaux sociaux. Il aurait ensuite usé de manipulation, menaces et emprise psychologique pour obtenir des rapports sexuels ou extorquer de l’argent. Certains témoignages évoquent un harcèlement direct dès les premiers échanges.
Quel rôle ont joué les réseaux sociaux dans cette affaire ?
Les réseaux sociaux ont été utilisés comme terrain de chasse : stories, messages privés, et messages éphémères auraient permis à Charley Cazal de repérer des cibles, d’entrer en contact puis de les manipuler en toute discrétion. Ce type de comportement illustre les dangers du prédateur 2.0, qui cache son pouvoir derrière la notoriété et le charme apparent.
Pourquoi les victimes ont-elles mis du temps à parler ?
Par peur. Peur d’être jugées, de ne pas être crues, de voir leurs familles exposées, ou de subir des représailles. Certaines ont aussi raconté avoir été culpabilisées, humiliées ou ignorées après les faits. Ce n’est qu’après plusieurs plaintes et signalements que la justice s’est emparée du dossier.
Quelle est la position de Charley Cazal ?
L’artiste nie les faits. Il affirme souffrir de troubles mentaux et de pertes de mémoire, qu’il attribue à la consommation d’un "joint black" durant sa jeunesse. Ce point est actuellement étudié par les experts psychiatriques dans le cadre du procès.
Quel message en tirer pour les jeunes ?
Ce procès rappelle qu’un like, une notoriété ou une belle image ne sont jamais synonymes de sécurité. Il est essentiel d’apprendre à repérer les signes de manipulation et de libérer la parole sans honte ni peur.
Chez Protect Baddie, on soutient toutes celles qui osent parler et on continue de dénoncer ces violences invisibles mais réelles.
À suivre
Ce procès ne doit pas être vu comme un cas isolé. Il doit faire évoluer les mentalités, sur les réseaux, dans l’éducation, et dans les sphères de pouvoir. Parce qu’un abus reste un abus, même derrière un écran. Et parce que la peur doit changer de camp.
Protect Baddie reste aux côtés de toutes celles qui osent parler.
Et on continuera à dénoncer, à informer, à éduquer.
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